Intégration : une responsabilité partagée entre la société d’accueil et la personne immigrante

Par Doudou SOW, Sociologue de formation, spécialisé en Travail et organisations, actuellement conseiller en emploi pour le projet Mentorat Québec-Pluriel au Carrefour jeunesse-emploi Bourassa-Sauvé.

Après un 1er ouvrage intitulé Intégration professionnelle des personnes immigrantes et identité québécoise : une réflexion sociologique, l’auteur nous revient avec un 2e ouvrage : Intégration : une responsabilité partagée entre la société d’accueil et la personne immigrante

Le succès d’une conception québécoise de l’intégration, dans sa version interculturelle, passe par la réussite des politiques d’intégration. L’importance du dialogue entre les communautés devient une priorité nationale dans un contexte de diversité. L’emploi est le meilleur moyen de montrer aux personnes immigrantes qu’elles ont une place entière au niveau de la société québécoise. Mais aussi les professionnels immigrants ou travailleurs qualifiés devront, à leur tour, développer un sentiment d’appartenance à leur société d’adoption.

Une immigration réussie est le fruit de l’adhésion de la population locale à l’accueil de nouveaux concitoyens. L’intégration des immigrants étant une responsabilité partagée suppose que tout acteur mette la main à la pâte pour une réussite de l’intégration professionnelle, résultante d’un mieux-vivre ensemble harmonieux.

Les immigrants n’ont pas à porter tout seuls le fardeau de l’intégration. L’immigration ne doit pas être reliée exclusivement à l’idée de problèmes. L’association immigration-problèmes ou immigration-fardeau fausse la richesse de la diversité culturelle. L’apport de l’immigration à la société québécoise est tout à la fois économique, démographique, linguistique et socioculturel.

Un essai constructif pour aider à comprendre les enjeux complexes de l’immigration et de l’intégration dans le contexte d’une société minoritaire en Amérique du Nord.