Au Mali, les casques bleus de la Minusma redoutent de devenir « un instrument de la junte »

La question de savoir si les casques bleus doivent rester au Mali malgré la paralysie de leur action, ou quitter le pays au risque d’abandonner les civils exposés aux actions des groupes djihadistes, est posée au siège des Nations Unies alors que les discussions sur l’avenir de la Mission pour la stabilisation au Mali (Minusma) s’ouvrent à New York. Le Conseil de sécurité devra décider en juin s’il prolonge la présence de la mission dans ce pays du Sahel.

La Minusma a été déployée en 2013 dans le but de restaurer l’autorité de l’État et de protéger les civils dans le nord du pays. Cependant, dès le départ, elle a été critiquée pour son efficacité. Depuis les coups d’État perpétrés en août 2020 et mai 2021, et l’arrivée au pouvoir de militaires à la tête du pays, la mission peine de manière flagrante à remplir sa mission. Les casques bleus font face à une hostilité ouverte de la part de la junte dirigée par le colonel Assimi Goïta.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *