En Tunisie, le président Kaïs Saïed qualifie de « mensonges » les critiques sur sa politique liberticide

Le président tunisien Kaïs Saïed a accusé les médias étrangers de travailler pour des entités cherchant à renverser l’État tunisien lors de sa visite de la librairie Al Kitab à Tunis le 2 mai. Il a également affirmé que toute personne remettant en question les libertés en Tunisie est soit un agent, soit souffre d’un profond coma intellectuel. Pendant sa visite, il a consulté l’ouvrage «Le Frankenstein tunisien» de Kamel Riahi, qui a été retiré de la Foire internationale du livre de Tunis après son inauguration par le président. L’essai politique propose une analogie entre Kaïs Saïed et la créature du roman de Mary Shelley, le monstre de Frankenstein.

Le président a formellement démenti toute accusation de censure en qualifiant ces allégations de « mensonges et de calomnies ». Il a affirmé que le peuple tunisien n’est pas « dupe » et n’est pas « sous la tutelle » de ceux qui pratiquent, selon lui, le « terrorisme intellectuel ». Il a également déclaré que les médias qui prétendent que ce livre a été interdit sont en train de mentir, alors que l’ouvrage est vendu dans la librairie Al Kitab à Tunis.

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