A Tunis, deux ouvrages sur le président Kaïs Saïed censurés lors de la Foire internationale du livre

Lors de la Foire internationale du livre de Tunis, qui s’est tenue les 28 et 29 avril derniers, deux ouvrages ont été censurés par les autorités tunisiennes. Le premier, intitulé «Le Frankenstein tunisien» de Kamel Riahi, a été saisi par des agents de sécurité venus fermer le stand de la maison d’édition Dar Al Kitab. Le lendemain, c’était au tour de «Kaïs 1er, président d’un bateau ivre», un essai de Nizar Bahloul, d’être retiré des étals de l’éditeur La Maison tunisienne du livre. Si le stand n’a pas été fermé, l’auteur dénonce un acte de censure. Ces événements ont suscité de nombreuses réactions en Tunisie, certains y voyant des méthodes d’ancien régime.

Il est préoccupant de voir que des ouvrages sont retirés des étals lors d’un événement littéraire, comme cela s’est produit lors de la Foire internationale du livre de Tunis en avril 2023. La demande de fermeture d’un stand d’édition ainsi que la saisie d’exemplaires de livres par des agents de sécurité sont des méthodes qui rappellent celles de régimes autoritaires. La suppression de livres est une forme de censure qui viole la liberté d’expression et le droit des citoyens à accéder à l’information. Les autorités ont le devoir de protéger la liberté d’expression et de garantir que les écrivains, les éditeurs et les lecteurs peuvent s’exprimer librement. Les événements à Tunis doivent être examinés de près et des mesures doivent être prises pour prévenir la répétition de telles violations de la liberté d’expression.

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