Pour Volodymyr Zelensky, la Russie essaye de détruire le Donbass et ses habitants

Les assauts russes se concentrent principalement sur cette large zone de l’est du pays, mais des explosions retentissent sur tout le territoire ukrainien. L’ambassade de France en Ukraine, qui avait été transférée à Lviv au début du mois de mars, a été réinstallée à Kiev à la mi-avril.

Plus d’un million de personnes évacuées vers la Russie

Environ 1,02 million de personnes ont été évacuées d’Ukraine vers la Russie depuis le 24 février, a déclaré le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Ce chiffre comprend 120 000 étrangers et des personnes évacuées depuis les régions séparatistes de Donetsk et Louhansk.

Dans des déclarations faites à l’agence de presse chinoise Xinhua diffusées sur le site internet du ministère russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov a également réaffirmé que le soutien de l’OTAN à l’Ukraine faisait obstacle à la conclusion d’un accord diplomatique pour mettre fin au conflit.

Clichés de Marioupol

Voici quelques photos prises aujourd’hui, dans la ville de Marioupol et ses environs proches, dans la région du Donetsk, à l’est de l’Ukraine. L’armée a le contrôle de la plus grande partie de cette ville portuaire stratégique de la mer d’Azov.

Toutes ces photos, à l’exception de la première, ont été prises lors d’un voyage de presse organisé par le ministère russe de la défense.

Un habitant passe devant un bâtiment endommagé. ALEXEI ALEXANDROV / AP
Des véhicules militaires russes patrouillent sur une route à l’extérieur de Marioupol. AP
Des civils locaux se rassemblent pour obtenir de l’aide humanitaire, du pain et de l’eau distribués par le ministère des situations d’urgence de la république populaire de Donetsk – un État sécessionniste autoproclamé de l’Ukraine. ALEXANDER ZEMLIANICHENKO / AP
Deux femmes portent des cartons d’aide avec la lettre Z, qui est devenue un symbole de l’armée russe, et un hashtag indiquant « Nous n’abandonnons pas les nôtres ». AP
Un navire de guerre ukrainien coulé dans le port. AP
Un militaire russe garde une zone du port de Marioupol. AP
De la fumée au loin s’élève du complexe métallurgique Azovstal de Marioupol où sont reclus des civils ukrainiens et des soldats. AP

La Russie évite un défaut de paiement avec un versement en dollars

La Russie a évité un défaut de paiement sur sa dette, ce vendredi, en effectuant un surprenant versement en dollars.

Le montant du paiement n’a pas été divulgué par le Trésor américain, mais plus tôt ce mois-ci, le ministère russe des finances a déclaré qu’il avait tenté d’effectuer un paiement de 649 millions de dollars (environ 615 millions d’euros) dû le 6 avril pour deux obligations à une banque américaine anonyme – précédemment signalée sous le nom de JPMorgan Chase. À cette époque, les sanctions renforcées imposées pour l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont empêché le paiement d’être accepté. Moscou a alors tenté d’effectuer le paiement de la dette en roubles.

Les investisseurs et les agences de notation ne s’attendaient pas à ce que la Russie puisse convertir les roubles en dollars avant l’expiration d’un délai de grâce de trente jours la semaine prochaine, ce qui laisse supposer que Moscou se dirigeait vers un défaut historique sur sa dette. La Russie n’a pas fait défaut sur ses dettes extérieures depuis la Révolution bolchevique de 1917, lorsque l’effondrement de l’Empire russe a conduit à la création de l’Union soviétique.

Les responsables du Trésor, qui ont refusé d’être nommés, ont déclaré que la Russie avait puisé dans ses réserves de devises étrangères actuellement à l’extérieur du pays pour effectuer le paiement de vendredi. Depuis que les États-Unis ont sanctionné la Banque centrale de Russie au début du conflit, la Russie n’avait que la possibilité d’utiliser soit de nouveaux revenus provenant d’activités telles que les ventes de pétrole et de gaz, soit des réserves de devises étrangères existantes situées à l’extérieur du pays.

Les États-Unis tentent de forcer la Russie à utiliser ses réserves de devises étrangères – ou tout revenu provenant des ventes de pétrole et de gaz – afin d’épuiser les ressources financières du pays. Selon des informations, la Russie a utilisé ses comptes auprès de Citigroup à Londres pour effectuer les paiements. Une porte-parole de Citi a refusé de commenter les informations.

@Le Monde

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