Une fusillade a éclaté aux alentours de 21h ce jeudi 20 avril sur les Champs-Elysées à Paris. Un policier a été tué, deux autres sont grièvement blessés. D’après le ministère de l’Intérieur, un agresseur aurait été abattu. La piste terroriste est envisagée.
Un ou plusieurs assaillants auraient ouvert le feu avec des armes lourdes sur un car de policier stationné sur l’avenue parisienne. Un policier a été tué et deux autres grièvement blessés, a rapporté le porte-parole du ministère de l’Intérieur Pierre-Henry Brandet qui a ajouté que les policiers « avaient été délibérément visés ».
« L’agresseur est arrivé en voiture, est sorti. Il a ouvert le feu sur le car de police à l’arme automatique, a tué l’un des policiers et à essayer de s’en prendre aux autres en courant », a rapporté à l’AFP une source policière. La police a riposté et l’a abattu, a précisé le ministère de l’Intérieur. Il est encore difficile dans l’immédiat de connaître les circonstances exactes de la fusillade. Les forces de l’ordre quadrillent actuellement le quartier à la recherche de potentiels autres assaillants en fuite.
Un large périmètre de sécurité a été mis en place sur tous les Champs-Elysées qui sont survolés par un hélicoptère des forces de l’ordre et de nombreux hôtels et restaurants ont été mis en confinement. Les stations de métro desservants les Champs-Elysées ont également été fermées. La piste terroriste est envisagée, la section antiterroriste du parquet de Paris a d’ailleurs été saisie, mais des sources policières évoquent également la possibilité d’un vol à main armé qui aurait mal tourné.
Rejoint à l’Elysée par son Premier ministre Bernard Cazeneuve et son ministre de l’Intérieur Matthias Fekl pour une réunion de crise, François Hollande devrait faire une déclaration un peu plus tard dans la soirée.
Cette fusillade survient à trois jours du premier tour de l’élection présidentielle, alors que les onze candidats à la présidence de la République répondaient ce soir tour à tour aux questions des journalistes sur France 2. Plusieurs d’entre eux, notamment Marine Le Pen, Benoît Hamon ou François Hamon, ont rendu hommage à l’action des forces de police sur Twitter.
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